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Levania

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5 novembre 2006

Loveless

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4 novembre 2006

Un amour céleste, et pourtant si tortionnaire

On dit que ça apaise quand on couche nos douleurs sur un papier, on dit qu'il ne faut pas tout garder ancré en soit, et qu'on puisse les étaler dans l'écriture pour s'alleger le coeur. Je ne sais pas si cela fonctionne réelement, mais je crois avoir besoin de tout relater ici.

Cette souffrance se fait bien trop cuisante et ce n'est pas particulièrement bon quand on a une âme aussi fragile que la mienne. J'aurai aimé, certes, tout dire à cette personne qui m'inflige une douleur que je ne mérite même pas. Mais là encore, je suis trop faible pour le lui dire.

Cette douleur, je la subis déjà depuis trop longtemps. Deux ans exactement. Un moment, je pensais y avoir réchappée, je pensais que c'était enfin fini, j'étais soulagée.

Or, ce que je ne me doutais pas, c'était que mon passé resurgisse sans que je ne m'y sois préparée. A cet instant, il n'y avait aucune trace d'amertume, c'était plutôt l'espoir qui refaisait surface, un espoir qui m'assaille encore et encore aujourd'hui.

Je me disais que ce n'était que du passé après tout, que ce n'était pas la peine de retourner en arrière pour le haïr une nouvelle fois. Je me disais aussi qu'on avait voulu me redonner une chance, et qu'il fallait que je la saisisse sans réfléchir. Là a été ma plus grosse erreur.

Je sus alors que rien n'était fini, que bien au contraire, j'avais encore ce sentiment bien ancré en moi. Et j'ai foncée, et j'ai saisi cette chance que l'on m'offrait.

Mais si j'avais su ...

La vie avait déjà été cruelle avec moi, et elle le fut une nouvelle fois. Je suis passé au regard plein d'espoir et de gaieté au regard embué de larmes ne refletant désormais que d'une tristesse constante.

Et le tourbillion infernal regorgeant de souffrance dans lequel il y a deux ans j'étais, refit surface.

Aujourd'hui, je tente vainement d'oublier, mais encore là, je suis trop faible pour effacer ces instants de ma mémoire, et dieu pourtant que je le voudrais. Mais j'en suis tout bonnement incapable, je n'ai pas su le faire autrefois, je ne vois pas pourquoi j'y arriverais aujourd'hui.

On dit que ça passe avec le temps, qu'il suffit simplement d'être patient, seulement moi ça n'est jamais passé en deux ans, et je doute que ça le sera demain...

3 novembre 2006

Jours du trois.

Il est 10h10 exactement, et cela fait depuis quelques jours déjà que je me hate que cette journée commence. On est le 3 Novembre, et c'est bizarre comme cette date tourne en boucle dans une litanie sans fin dans ma tête depuis un bon petit moment.

Anxieuse ? Soit, mais qui n'a jamais était anxieux lorsqu'une rencontre de gens qu'on affectionne particulièrement est au rendez-vous ? Des gens qu'on a jamais vu de notre vie, et pourtant on semble les connaître depuis longtemps, on semble savoir tout d'eux, de les connaître par coeur.

Et pourtant, je suis nerveuse et impatiente à la fois. Et je me vois déjà rire avec elles, je me vois déjà revenir avec pleins de bons et de mémorables souvenirs ancrés dans ma tête à jamais. C'est sur, des gens comme cela on les oublie pas, on ne veut pas...

4 Novembre

Moi qui avait peur de les voir, je ne veux qu'une chose désormais, c'est de me retrouver encore avec elles. Je n'ai jamais vu une journée se passer aussi vite, mais à la fois aussi lentement. Les fous rires en perspective ne se sont pas fait absent, tout comme le bonheur qui se lisait dans nos iris.

A mon arrivé à la gare d'RER à Vincennes, le stresse à comencé à se faire bien présent. Comment est-ce que je lui dis bonjour ? Que pourrai-je bien lui dire après ? Bref, tout un tas de questions trotaient dans ma tête, et bizarrement, je n'essayais même pas d'y trouver une réponse.

Un coup de téléphone, et je la vois rayonnante face à moi. J'eus l'impression que ce n'était pas notre première rencontre, et qu'au contraire, cela faisait depuis déjà longtemps qu'on se cotoyait.

Direction Paris, plus précisement au Palais Royal - Le Louvre, où la bas nous avons rejoind l'autre demoiselle que nous devions voir. Toute aussi radieuse, notre belge nous a entrainé dans des fous rires incontrolabes. La nerveusité surement...

Nous regrettions pas d'avoir choisie le Louvre comme rendez-vous. C'est entre l'Egypte, la Grece Anthique et les Tableaux d'arts anciens que nous avons passées d'exelent moment que nous ne sommes pas prete d'oublier.

Le soleil se couchait quand nous sommes allez sur les Champs Elysée. C'est drôle comme les champs m'ont parrus bien plus long qu'à l'accoutumé, peut-être est-ce dù à la lenteur où nous marchions car nous savions qu'au bout de cette traversée, on se séparera ...

Les au revoirs sont douleureux, et celui-ci là était particulièrement. On se dit à la prochaine, mais y en aura-t'il une véritablement ? L'espoir ne fait pas de mal parfois ...

C'était une journée que je ne regrette pas, une journée inoubliable ancrée dans mes souvenirs à jamais.

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