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Levania
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4 novembre 2006

Un amour céleste, et pourtant si tortionnaire

On dit que ça apaise quand on couche nos douleurs sur un papier, on dit qu'il ne faut pas tout garder ancré en soit, et qu'on puisse les étaler dans l'écriture pour s'alleger le coeur. Je ne sais pas si cela fonctionne réelement, mais je crois avoir besoin de tout relater ici.

Cette souffrance se fait bien trop cuisante et ce n'est pas particulièrement bon quand on a une âme aussi fragile que la mienne. J'aurai aimé, certes, tout dire à cette personne qui m'inflige une douleur que je ne mérite même pas. Mais là encore, je suis trop faible pour le lui dire.

Cette douleur, je la subis déjà depuis trop longtemps. Deux ans exactement. Un moment, je pensais y avoir réchappée, je pensais que c'était enfin fini, j'étais soulagée.

Or, ce que je ne me doutais pas, c'était que mon passé resurgisse sans que je ne m'y sois préparée. A cet instant, il n'y avait aucune trace d'amertume, c'était plutôt l'espoir qui refaisait surface, un espoir qui m'assaille encore et encore aujourd'hui.

Je me disais que ce n'était que du passé après tout, que ce n'était pas la peine de retourner en arrière pour le haïr une nouvelle fois. Je me disais aussi qu'on avait voulu me redonner une chance, et qu'il fallait que je la saisisse sans réfléchir. Là a été ma plus grosse erreur.

Je sus alors que rien n'était fini, que bien au contraire, j'avais encore ce sentiment bien ancré en moi. Et j'ai foncée, et j'ai saisi cette chance que l'on m'offrait.

Mais si j'avais su ...

La vie avait déjà été cruelle avec moi, et elle le fut une nouvelle fois. Je suis passé au regard plein d'espoir et de gaieté au regard embué de larmes ne refletant désormais que d'une tristesse constante.

Et le tourbillion infernal regorgeant de souffrance dans lequel il y a deux ans j'étais, refit surface.

Aujourd'hui, je tente vainement d'oublier, mais encore là, je suis trop faible pour effacer ces instants de ma mémoire, et dieu pourtant que je le voudrais. Mais j'en suis tout bonnement incapable, je n'ai pas su le faire autrefois, je ne vois pas pourquoi j'y arriverais aujourd'hui.

On dit que ça passe avec le temps, qu'il suffit simplement d'être patient, seulement moi ça n'est jamais passé en deux ans, et je doute que ça le sera demain...

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Commentaires
L
Tu sais ce que j'en pense hein, mais sache que moi je suis là, que tu peux pleurer sur mon épaule autant que tu le veuilles, autant que tu en es besoin, et que je n'arrêterais pas ce torent de larmes, parce que pleurer te soulagera. <br /> <br /> Je t'adore ma petite Lev' et je suis là pour toi, n'oublie jamais ça !!<br /> <br /> Ta Livioute rien qu'à toi.
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